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Transparence de la révision du PLU : notre demande

Loi dite de Brandolini : le temps qu’il faut pour démonter une idiotie est beaucoup plus grand que le temps qu’il faut pour la dire.

Et donc cet article est nécessairement long. Long car l’ineptie d’un soir de février 2025 « C’est l’État qui impose ! » n’est que la continuité de plusieurs autres petites inepties observées ces dernières années influant l’inconscient Réaltais.

Et la dernière ineptie en date est de décrédibiliser ce site alors qu’il permet d’informer les citoyens en s’appuyant sur des sources et des analyses confirmées, qui démontrent les non-sens récurrents sur la révision du PLU.

Soyons ainsi plus grands : parlons ensemble avec la municipalité pour reprendre cette révision : oui nous avons la parole et elle est d’or.

N’oubliez jamais d’aiguiser votre sens critique, base d’une démocratie saine. Bonne lecture !


Commençons par la conclusion de cet article : notre unique demande adressée à la municipalité réside en la refonte de la méthodologie pour la révision du PLU, en intégrant tous les paramètres nécessaires (avis de la population sur toute la durée de la révision, documents supra-communaux en justifiant les écarts lorsqu’observés…).

Demande simple, mais n’oublions pas que nos premières demandes datent d’avril 2022, et qu’a priori les seules réponses, sur un sujet précis, que nous ayons pu tirées l’ont été par huissier de justice.


Reprenons maintenant un ordre cohérent, nous avons pu démontré les absences de transparence de la municipalité, mais pourquoi un tel comportement ?

Alors malheureusement nous ne sommes pas psychologues, toutefois pour arriver à la conclusion souhaitée, nous nous devons de présenter la méthodologie comportementale de la municipalité au travers d’une démonstration. Pas de secret, pour les connaisseurs, celle-ci est observée depuis 3 ans environ.

Dénigrer les demandes désignées « dérangeantes » malgré la confiance réciproque

Fin mars 2022, conception et suivi de réalisation effectuées, à titre gracieux, par le directeur de la publication du site mieuxvivrereau.fr.

Subventionné à 80%, environnemental et établi en pleine confiance, ce projet fut accueilli avec pleins de félicitations.

Merci les chevilles et passée cette prétention, deux mois plus tard, le 24 mai 2022, un tir royal en direction de ce même dirigeant est envoyé par le Maire. La raison ? Plusieurs la connaissent… Les termes employés : instrumentalisation des situations ou des personnes, ambitions politiques et dénigrement des institutions par cette personne.

En deux mois, les positions évoluent fortement. Mais pourquoi ce revirement ?

Car la raison pour laquelle la municipalité est saisie fait tâche par rapport aux habitudes de communication municipale. Oui c’est aussi cela la vie municipale : tout n’est pas communication type publicité ayant pour objectif d’alimenter l’infobésité permanente.

Ce message du Maire du 24 mai 2022, qui pourrait être aisément caractérisé de diffamation, s’est même vu refusé la publication d’un droit de réponse, pourtant entièrement encadré par la loi.

Une nouvelle ère pour les personnes dénigrées

Et dès lors, on emmène tout le monde dans une nouvelle ère : tout ce que dira cette personne, dénigrée publiquement, sera nécessairement nul et non avenu. Et ça marche !

Cette personne n’a pas de crédibilité, on ne répond pas à ses demandes, on intimide sa famille (oui quelques messages de conseillers municipaux sont… explicites), on ne lui autorise aucune communication, on le censure, on l’intimide à nouveau et accessoirement son fils, au suivi psychologique régulier devant son expression du dégoût de la vie, vit toujours des situations délicates sur les temps périscolaires.

Ne lâchez pas une larme, ce n’est pas l’objectif de cet article, nous n’avons pas besoin de vous pour ça. L’objectif ici est de présenter comment on réduit au silence des demandes « dérangeantes » bien que tout à fait honorables et surtout légales.

Avant de se rabattre sur les réseaux sociaux (à partir de juillet 2022), une ultime demande de publications dans le journal communal est formulée. Réponse sans équivoque pour des sujets proposés qui, pourtant, ne concernaient que des minutes de poésie. Jamais aucune date de clôture d’envoi de publication n’a été fournie pour permettre à l’intéressé de participer.

Drôle de revirement de situation effectué par la municipalité en moins de trois mois… sans qu’aucune remarque offensante ne soit manifestée par la personne dénigrée, malgré les allégations de la municipalité.

La municipalité s’est ainsi attachée, sans aucun scrupule, à écarter un administré.

Participation aux réseaux sociaux, dernier recours…

Ainsi les personnes qui découvrent Guillaume Krauss il y a un peu moins de 3 ans (juillet 2022) sur les réseaux sociaux via ses commentaires, ont déjà, malgré eux bien entendu, une orientation téléguidée de leur jugement : les propos et les écrits municipaux ont déjà faits leurs effets.

Fait intéressant, et plusieurs fois défendu : il est impossible de « communiquer » autrement que par les réseaux sociaux avec notre municipalité, résultat de sa pratique précédemment exposée. Superbe représentation de la communication ponctuelle et éphémère, et alimentation continue de l’infobésité.

Et donc n’ayant rien fait de mal, ce paria dénonce les faits uniquement les faits sur ces canaux, malgré les quelques menaces ou diffamations municipales.

Essaie-t-on de se racheter une conscience Monsieur ?

Les personnes sont libres de penser ce qu’elles souhaitent : apprécier ou pas d’autres personnes relèvent de leurs propres consciences et de leurs propres jugements.

Le libre arbitre est une composante essentielle de l’épanouissement de chacun

Il n’est donc nullement recherché le besoin de se racheter une conscience par ces derniers écrits : il est juste nécessaire de rétablir des faits pour les lignes suivantes, qui s’étendent également à l’ensemble de la population. Et ceci a un impact sur l’avenir de la commune.

Car oui cela commence à s’étendre à l’ensemble de la population. Vous ne le voyez pas venir ?

Appuyons-nous sur les faits…

Commençons par le mot du Maire de l’Info Réau n°69. Rappelons-nous que la municipalité n’a pu répondre à toutes les questions lors de la réunion publique du 10 février 2025. Pourtant ce mot précise que tout s’est bien passé, que les projets présentés sont bien normaux et que certains désinforment à des fins électorales.

Le principe de neutralité du Maire dans l’exercice de sa représentation de l’État est fortement mis à mal.

Puis sur les réseaux sociaux, lorsque la pétition est partagée, le Maire n’hésite pas une seule seconde à intimider la personne l’ayant partagée : « vous participez vous-même à cette entreprise de désinformation« .

Ensuite il s’agit de décrédibiliser l’intéressement des citoyens malgré le leur avoir demandés peu de temps auparavant, d’autant plus que la communication sur la vie municipale n’est quasiment jamais réalisée pour les thématiques principales.

Et enfin le clou du spectacle qui nous contraint tous, demandeurs ou observateurs assidus, la commune rappelle des soi-disant règles de bienséance, sachant qu’elle ne respecte pas les demandes des citoyens ou encore même les délibérations qu’elle a prise.

Le jour où vous arriverez à « exclure » des personnes de l’information communale (si tant est soit peu que l’on considère un réseau social comme une manière de diffuser l’information communale…), la démocratie vous rappellera certainement à l’ordre.


Avez-vous remarqué les termes ?

A chaque fois qu’une demande formulée est dérangeante, les mêmes termes reviennent expressément : désinformation, mensonges, instrumentalisation politique, fins électorales, manipulation ou encore dénigrement.

Et ces termes relèvent d’une certaine magie : disposez-les dans n’importe quel ordre et pour tout type de sujet, et vous avez une défense paraissant implacable pour une personne exerçant le pouvoir de police…

Et chaque prise de position effectuée ainsi et dans ces conditions représente une ineptie ou une opinion infondée dont la vérité des faits est nécessairement longue à rétablir…


Clôture de la démonstration

Et c’est ainsi qu’on en vient à démontrer ce que nous cherchions à faire :

  1. le cas isolé exposé en première partie de notre argumentation s’étend à une plus grande partie de la population (ayant vécue des situations certainement similaires) ;
  2. la multitude de ces cas isolés oblige la municipalité à généraliser le procédé de contrôle de la parole et des avis.

Tout cela dans le but de maintenir la population éloignée de toutes les informations municipales d’importance.

S’appuyer sur les faits : notre leitmotiv

Pourtant rappelons que nos articles et autres analyses s’appuient sur des sources et sur des compétences. Nous n’évoquons que les faits, et non des jugements avec force.


Malaise autour de la concertation

Nous savons donc qu’il y a une concertation en cours… Enfin arrêtons-nous un instant sur ce point : nous le savons sans le savoir.

Effectivement l’InfoRéau n°69 d’avril 2025 précise que nous démarrons une nouvelle période de concertation depuis février. Toutefois pourquoi nouvelle période ? Quelle était la première période ? Quel en est le premier bilan, suivant l’engagement municipal ?

Et si nous ne participions pas à la réunion du 10 février dernier, nous ne savons pas qu’il y a concertation pour le PLU.

Car oui la commune a littéralement oublié de disposer deux annonces officielles dans les journaux, constat de l’huissier au 22 mai dernier.

La manipulation des termes de l’information en vue de justifier d’événements qui ne se sont pas déroulés.

Clôture de cet intermède.

Il y a donc une concertation en cours, toutefois l’ironie de la situation révèle qu’en cette période de concertation, notre parole et nos avis sont entièrement contrôlés tandis que nos « dérives comportementales », selon la municipalité, sont décriées et les personnes en cause sont intimidées par la municipalité. Vous souhaitez encore donner votre avis dans le cadre de la présente concertation, auprès de cette municipalité ?

Rassurez-vous, vous le pourrez sans crainte, objet de notre future démarche à découvrir…

Alors pourquoi un site internet ?

Quelles belles incohérences donc ! Et quelle belle désinformation de la municipalité : taxer le site de partisan alors que nous cherchons à informer de la procédure importante en cours sur la commune.

Cher Conseil Municipal, ce site internet n’est qu’une suite logique de vos manques !

Pourtant face à ces manques, face à ces incohérences et face aux comportements de la municipalité, ce site internet n’est qu’une suite logique en réponse à cette posture.

Nos ambitions sont effectivement extrêmement simples : donner les informations nécessaires à la population dans le cadre de ces démarches d’envergure, que la municipalité aurait dû faire depuis 2021.

Cet article est-il réellement à charge contre la municipalité ?

Non cet article n’est pas à charge. Il reste factuel, n’en déplaise.

Il permet de faire remonter les difficultés d’accès à l’information, à l’apprentissage des documents d’urbanisme, à la difficulté de dialoguer et aux problèmes de prise en compte des avis dans l’établissement du nouveau PLU : comme l’explicite le titre de l’article, le manque de transparence nous conduit à agir toutefois avec grandeur en formulant une unique et dernière demande.

Prenons le temps de faire machine arrière, et reprenons la méthode d’élaboration du PLU : ce que nous demandons donc à la municipalité est de pouvoir obtenir cette parole et ces échanges qui permettent d’agir ensemble.

Notre unique demande : reprenons la méthode d’élaboration du PLU en intégrant l’écoute des propositions citoyennes accompagnée du respect des orientations supra-communales

Dans le cadre de la concertation nous saurons faire fi de ce début d’année 2025. La municipalité saura-t-elle également y répondre, dans le cadre de l’intérêt général ?

Où est-ce une (nouvelle) bouteille à la mer ?


Sources – pour aller plus loin